=> Voir aussi Notation des Banques Françaises (Nov 2011)

Global Finance dévoile les 50 banques les plus sûres du monde en 2011 Alors que les dettes souveraines Européennes inquiètent les marchés, les investisseurs doutent de la solidité des banques Françaises.

Le Classement des banques les plus sûres est déterminé à partir de l’évaluation de la note de crédit à long terme des 3 grandes agences de notations (Moody, Standard & Poors et Fitch) et la qualité de leurs actifs.

Sur les 500 plus grandes banques étudiées, on retrouve 5 banques Françaises dans le TOP50, de plus la Caisse des Dépôts et Consignations (France) obtient la 2ème place de ce classement mondial, ce qui réconforte sur la solidité du système bancaire Français. Un classement qui pourrait atténuer les nombreuses rumeurs qui pèsent sur nos banques.

2ème Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)

15ème BNP Paribas

21ème Crédit Agricole

27ème Crédit Lyonnais (LCL)

35ème Société Générale

39ème Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM)

Source : Global Finance

La solidité des banques Françaises est reconnue et des normes prudentielles permettent de prévenir les risques mieux que jamais. Cependant des nouveaux risques peuvent apparaitre et constituer une menace. Les banques font face à des crises de plus en plus fréquentes notamment la crise des subprimes et la crise des dettes souveraines pour ne citer que les plus récentes.

Le bon fonctionnement du secteur bancaire dépend grandement de la confiance entre les intervenants. Les acteurs du marché sont tellement liés entre eux que les risques sont désormais systémiques.

Les enjeux de la gestion des risques

Le système financier doit être stable pour assurer une économie saine. Les établissements de crédit sont les acteurs principaux de ce système, ainsi leur intégrité et leur solidité doivent instaurer confiance. La capacité des acteurs financiers à résister aux crises économiques et financières est basée sur la confiance. Pour atteindre cet objectif les établissements bancaires doivent établir une gestion des risques performante sans brider les perspectives d’investissement.

Des normes prudentielles sont appliquées pour assurer une gestion des risques qualitative et efficace. Notons notamment Bâle II qui encadre la profession en imposant des « matelas » et des « barrières » de sécurité.

Afin de limiter les risques et de contribuer au développement économique, les banques diversifient les risques. Du fait d’une exposition plus faible aux risques, les banques peuvent ménager leurs fonds propres pour investir d’avantage. Par ailleurs cette diminution du risque permet de proposer des conditions attractives aux clients et aux confrères, un atout commercial majeur.

Ainsi on peut concevoir toute la complexité du système prudentiel, d’une part la réglementation permet d’assurer la solidité des établissements financiers, d’autre part la réglementation pousse ces établissements à diversifier (via la titrisation) les risques pour une meilleure rentabilité au détriment du risque systémique.

Une gestion microéconomique des risques

L’activité historique de la banque est le prêt et l’emprunt (la collecte), les banques commerciales étant les principales actrices de l’économie réelle, c’est auprès d’elles que le risque peut être géré le plus efficacement. In fine les risques peuvent êtres évités par les actions simples de proximité, comme la prévention, l’analyse financière ou la mise en place de solutions adaptées par le chargé d’affaires.

Des outils simples sont à la portée des agences bancaires pour réduire les risques de façon opérationnelle (par opérationnelle, j’entends « sur le terrain »). Un taux d’intérêt haut ou des garanties (réelles ou personnelles) plus élevées sont simples à mettre en place, de plus la standardisation des analyses financières permet de mesurer et comparer facilement les risques.

Les agences bancaires peuvent également respecter une politique de risque visant à exclure des catégories de risques trop importantes ou difficiles à gérer. On notera par exemple l’exclusion de certains secteurs d’activités en bernes, de sociétés faiblement notées par la Banque de France ou de la limite maximale d’engagement nécessitant un pool bancaire…

Enfin un système de délégation (ou organigramme décisionnaire) est mis en place dans les banques pour limiter la capacité de décision d’un seul salarié face à un risque important. Ainsi le directeur d’agence, un analyste ou un comité devra se réunir selon le niveau de risque (montant du prêt, encours, notation Bâle II, garantie…).

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