Les commissions :

Pour compenser la baisse des marges d’intermédiation, les commissions ont pris une place importante dans le PNB. Ainsi le poids des commissions dans le PNB est passé de 19,25 % en 1988 à 53 % en 1997. La proportion est encore plus importante pour les banques commerciales où les commissions atteignent plus de 60 % du PNB en 1997.

Les banques proposent désormais des produits à faible rendement (crédit) adossés à des services complémentaires (Assurances) fortement rémunérateurs.

Les prêts sont utilisés comme des produits d’appels pour proposer ensuite des services qui génèrent des commissions.

Sources de commissions :

La bancassurance qui se développe dans les années 90 avec les assurances adossées aux prêts.

Les banques se proposent comme alternative aux assureurs et bénéficient d’une base de données complète pour vendre leurs produits : leur propre fichier clients.

Les banques ont commencé par la vente de contrats d’assurance vie pour attirer la clientèle. Elles ont ensuite proposées systématiquement des assurances (dommage et décès) à chaque crédit.

Le développement des moyens de paiement (cartes bancaires) a généré beaucoup de commissions par rapport au faible coût de production, de même que les transferts à l’étranger (actuellement les virements SEPA ont diminué les marges).

Pour les banques mutualistes, les commissions généraient 44 % de leur PNB en 1997.

La clientèle des banques mutualistes exercent une pression plus faible sur les marges d’intermédiation que dans les autres banques.

Les ressources à taux réglementés(PEL, CEL …) des Caisses d’Epargnes représentent plus de 70 % de leur PNB en 1999. Concernant le Livret A, les Caisses d’Epargnes perçoivent une rémunération représentant 17 % du PNB. Il s’agit donc d’une source non négligeable de rentabilité pour les banques, d’où la grande bataille lors de l’ouverture du livret A à la concurrence en 2009.

Aujourd’hui, l’activité de détail est rentable en majeur partie grâce aux commissions issues des services.

L’évolution des besoins incite les banques à diversifier et étendre leur gamme de produits pour répondre aux évolutions des modes de vie (internet…).

Elles combinent divers produits et services qui répondent aux préférences des différents segments de clientèle : packages de services comprenant différents moyens de paiement (cartes de crédit et chéquier), des conditions privilégiées sur les découverts, des lettres d’information, des assurances voyage ou assistance médicale, garanties sur les achats, autant de combinaisons qui permettent de générer des commissions.

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