Constituant un point essentiel, réclamé de longue date, par les usagers, avec le soutien des associations de consommateurs, l’obligation d’information préalable sur les frais bancaires, devant limiter les abus et le pouvoir qu’ont ces établissements sur le compte de leurs clients, sans que ces derniers n’aient leur avis à donner sur la perception de sommes parfois indues, pourrait toutefois ne pas voir le jour encore, alors que celle-ci se trouve pourtant dans le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, actuellement voté.

Bientôt une information préalable sur les frais bancaires ?

Il semblerait, en effet, que des débats doivent avoir lieu à l’assemblée nationale autour de ce thème, laissant alors courir le risque que cette information préalable sur les frais bancaires ne voit purement et simplement pas le jour, cette obligation entraînant, selon ses opposants, de nombreuses complications et un coût trop élevé, en comparaison de l’utilité de celle-ci, limité toutefois à un reparamétrage informatique et à la perte des intérêts reçus sur ces frais le premier mois de mise en place.

L’UFC-Que Choisir favorable à cette information préalable

Ayant fait savoir, sans attendre, son total appui à ce projet, l’UFC-Que Choisir, à laquelle se sont également joints la CLCV, Crésus, la Croix-Rouge Française, l’UNAF et le Secours Catholique, a, elle aussi, pu argumenter sa position en soulignant le fait qu’une telle disposition n’entraînait, en aucun cas, l’envoi d’un courrier supplémentaire, la seule différence consistant dans le fait de prévenir du montant qui sera prélevé à une date précise ultérieure pour un service précis rendu, plutôt que d’avertir que telle somme a déjà été prélevée.

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