Avec plus de 370 000 collaborateurs, le secteur bancaire figure parmi les premiers employeurs du secteur privé français. Ses 30 000 embauches par an se répartissent dans tout le territoire et participent directement au dynamisme des régions. La banque de détail s’est caractérisée en 2011 par un taux d’embauche très élevé (8,8%), de tout niveau d’étude et degrés d’expérience.

Le secteur bancaire moteur de l’emploi des jeunes

Le potentiel du secteur bancaire en matière d’emploi n’est plus à prouver. En 2011, 30 000 nouveaux collaborateurs faisaient leur entrée, portant le taux d’embauche à 8,8 %. Il était déjà à 8,3 % en 2010. Peu de secteurs d’activité peuvent se prévaloir d’une telle capacité à embaucher.

En observant de près les profils recrutés en 2011, il apparaît que l’appel a concerné tous les niveaux de qualification

–      13 % des nouveaux collaborateurs présentent un niveau bac et bac+1

–      40 % ont le niveau bac+2/3, suffisant pour les postes de commerciaux

–      46 % ont le niveau bac+4/5, cette catégorie tendant à progresser au fil des années et fournissant l’essentiel des effectifs des métiers administratifs du siège ou des chargés de clientèle

Si les nouveaux recrutés peuvent théoriquement venir d’horizons différents, les agences bancaires ne posant pas beaucoup d’exigence en termes d’expérience, les embauches reviennent en priorité aux jeunes. 58% des nouveaux collaborateurs en 2011 avaient moins de 30 ans.

Cette tendance s’explique par le recours régulier des banques françaises à l’alternance, 8300 personnes travaillant actuellement sous contrat d’alternance, du CAP à Bac + 5. Aussi, les banques signent chaque année près de 1000 contrats de Volontariats International en Entreprise (VIE).

 Le large panel des métiers bancaires

L’univers de la banque se compose de plusieurs métiers dont beaucoup évoluent sous l’effet des nouvelles technologies ou des réglementations. Ces transformations se traduisent par une plus grande exigence de qualification des salariés, notamment dans la banque de détail qui capte à elle seule près de 70 % des collaborateurs.

Pour l’essentiel, il s’agit de métiers commerciaux, représentant 52 % des effectifs, où la relation clientèle est prépondérante.

21 % des effectifs occupent des postes en management ou des fonctions support (service marketing, juridique, ressources humaines…).

27 % des effectifs sont au traitement des opérations.

D’après les données de 2011, la plupart de ces métiers s’accompagnent du statut cadre lequel concernait 54,2 % des salariés. 10 ans plus tôt, ils ne représentaient que 30 % des effectifs.

Un secteur attentif à la parité et à la formation continue

Tout d’abord, la parité homme-femme est une réalité concrète, les effectifs 2011 du secteur bancaire, toutes catégories confondues, comptant 56,3 % de femmes. De même, elles représentent 43,9 % des effectifs de cadres.

D’autre part, l’effort des banques en matière de formation continue reste soutenu avec 4 % de leur masse salariale affectés à des programmes de formation.

En moyenne, les banques françaises dépensent en formation 2000 euros par an et par salarié, contre 800 euros en moyenne tous secteurs confondus d’après les chiffres du Céreq. Les collaborateurs sont donc nombreux à bénéficier d’une formation « maison », gage de cohésion des effectifs et de motivation du personnel, chaque collaborateur pouvant renforcer ses compétences et gravir les échelons.

Le secteur bancaire se distingue ainsi par la construction d’une certaine proximité avec ses collaborateurs.

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