Perçus par une partie du grand public comme les responsables de la crise économique actuelle, les établissements bancaires occupent aujourd’hui le centre des préoccupations d’un certain nombre d’acteurs de la vie politique, François Hollande, candidat du Parti Socialiste à l’élection présidentielle, et Nicolas Sarkozy n’ayant pas caché leur volonté de mettre à contribution le secteur pour sortir de la crise.

Réagissant ainsi aux diverses propositions formulées, Frédéric Oudéa, Président de la Fédération Bancaire Française, a alors tenu, à l’occasion d’une interview accordée au journal Le Parisien, à présenter son point de vue concernant la situation des banques françaises et les éventuelles répercussions que pourrait avoir la réalisation des propositions formulées par les différents responsables politiques.

Revenant, tout d’abord, sur la santé des établissements bancaires français, le représentant de la FBF s’est voulu particulièrement rassurant, précisant que « les banques françaises ont assuré pleinement le financement de l’économie française en 2011, comme en 2009 et 2010 », soulignant le fait qu’« il y a 90 milliards d’euros de crédit en plus entre fin 2011 et fin 2010 soit 5,3 % », avant de rappeler le rôle essentiel que jouent les banques dans l’économie française.

Rejetant la responsabilité de la crise économique, le Président de la FBF a toutefois reconnu « un certain nombre d’erreurs, de la part de certaines banques », celui-ci affirmant cependant : « nous en avons tiré les leçons collectivement », repoussant ainsi toute idée de la création d’une taxe, soulignant le fait que «toute taxation supplémentaire (…) ne peut que limiter la capacité des banques à faire du crédit et donc le soutien à la croissance ».

Particulièrement critique quant à l’idée de l’instauration d’une taxe sur les transactions financières, Frédéric Oudéa a ainsi réaffirmé : « notre pays doit avoir un objectif de création d’emplois, de compétitivité », réaffirmant l’idée selon laquelle un tel dispositif doit être mis en place au niveau européen « au sens large », ainsi que la volonté des établissements bancaires de soutenir l’industrie, celui-ci a alors déclaré aux entrepreneurs : « ne bridez par nos initiatives ».

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