Aujourd’hui confrontés à une conjoncture économique relativement défavorable et à la nécessité d’augmenter leurs fonds propres, les établissements bancaires français devraient se trouver, d’ici peu, dans l’obligation de procéder à un allégement de leurs effectifs, la semaine à venir s’avérant être particulièrement chargée, puisque Frédéric Oudéa, Président Directeur Général de la Société Générale, a rencontré les organisations syndicales mardi matin, tandis qu’un comité d’entreprise extraordinaire est prévu pour se tenir mercredi pour BNP Paribas.
Ayant déjà dû recentrer leurs activités et abandonner un certain nombre de secteurs, les établissements bancaires devraient ainsi procéder à des licenciements, les activités de banque de financement et d’investissement semblant être, à l’heure actuelle, les plus touchées, entraînant alors une diminution des effectifs au niveau international et limitant donc la perte d’emploi en France, qui devrait toutefois connaître quelques réductions d’effectifs, selon les dernières déclarations des organisations syndicales.
Éveillant les plus grandes craintes, le secteur du financement aéronautique semble ainsi particulièrement touché, un représentant syndical ayant notamment souligné que la plate-forme du groupe bancaire, auquel il appartient, ne recevait plus de demandes, depuis maintenant quelques semaines, laissant présager une issue relativement défavorable pour les employés de ce secteur, dont la spécialisation rend les possibilités de reclassement au sein du groupe particulièrement restreintes.
Venant, une nouvelle fois, traduire les difficultés auxquelles se trouvent aujourd’hui confrontés les établissements bancaires français, les mesures de licenciement qui devraient être annoncées d’ici peu, bien que limitées vont toutefois contribuer à entretenir un peu plus la morosité des ménages français et les inquiétudes concernant la santé des banques, compliquant donc une situation déjà rendue particulièrement délicate par une conjoncture économique toujours aussi défavorable.
