Les banques ont souffert de la crise, les plus pro-actives ont décidé de se réorganiser

  • Banque de détail :

Dans ce désastre financier c’est le réseau qui s’en sort le mieux et sert d’amortisseur avec sa forte liquidité. Les établissements français font preuve de dynamisme commercial notamment avec « la bataille du livret A » et l’augmentation des crédits.

  • Filiales :

Si la France semble être épargnée par rapport à ses voisins, le risque pourrait venir des filiales à l’étranger, comme l’Italie, l’Espagne et les pays émergents pour la BNP Paribas, en Grèce, en Pologne, en Egypte et au Maroc pour le Crédit Agricole, et la Russie et la Pologne pour la Société Générale. Ces filiales qui présentaient un fort potentiel avant la crise, font désormais l’objet d’une surveillance active (des augmentations de capital sont à prévoir pour la filiale de la BNP en Ukraine et pour Emporiki, filiale de CASA en Grèce).

  • Règlementation :

Les banques centrales veulent renforcer la régulation et la supervision du secteur bancaire.

Bâle III va apporter un cadre réglementaire plus exigeant que Bâle II. L’accroissement des fonds propres permettra de solidifier les banques et d’éviter à l’Etat de se porter garant en cas de crise.

De plus, les organismes nationaux de supervision devront s’assurer que les rémunérations ou les bonus des banquiers « sont en concordance avec les performances à long terme et avec un comportement prudent en matière de prise de risques ».

L’exigence est à la liquidité, face à une réglementation plus stricte, les banques n’échapperont pas à une baisse importante de leur rentabilité.

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