Ce métier consiste à établir un « bilan patrimonial » avec le client en fonction de ses caractéristiques familiales, économiques et professionnelles, d’aversion au risque, historiques et surtout de ses objectifs patrimoniaux. En outre il optimiser les critères suivants en fonction des objectifs recherchés :
- Le couple rentabilité/risque
-La rentabilité matérialisée sous forme de gains, de plus-values latentes et réalisées par rapport à la valeur de l’investissement initial.
-Le risque mesuré par défaut par la volatilité de la valorisation de l’investissement et/ou par sa notation (agence de rating).
- Les leviers financiers en fonction de la rentabilité des actifs financiers.
- La transmission du patrimoine en fonction de la fiscalité et des risques divers.
- Les disponibilités financières afin de faire face à ses besoins (dépenses courantes), ses obligations (impôts, échéance d’un crédit,..) ou un imprévu (voiture à remplacer, travaux urgents…).
Il est nécessaire de coordonner le travail des spécialistes :
Selon son degré de liberté et d’indépendance, il peut coordonner ou travailler en collaboration avec une multitude d’intervenants spécialisés : le notaire, l’expert-comptable, le banquier (crédit, gérant de fonds, gestionnaire de portefeuilles titres ou obligations), l’assureur (placements et assurances), les avocats fiscalistes, les agents immobiliers et autres gestionnaires d’actif (forêt, art, etc.).
- Réaliser une veille juridique, fiscale et générale afin d’adapter en permanence la situation des clients gérés.
Pour conclure sur ce métier au combien passionnant, on peut dire que le gestionnaire de patrimoine n’est ni expert-comptable, ni notaire, ni juriste, ni fiscaliste mais il doit être un peu de chacun en plus de son métier de base de conseiller financier.