Les risques : Ils sont multiples et peuvent réduire significativement la rentabilité d’une banque (par la mise en place de provisions pour risque et passages à pertes), on distingue :

Le risque systémique qui se caractérise par l’interdépendance des groupes bancaires (château de cartes). Chaque défaillance ou communiqué positif d’un établissement bancaire va influencer sur « la santé » des autres établissements.

La mondialisation du système bancaire des années 80 et 90 augmente le risque de contagion. Le risque dépasse les frontières et les plus grands groupes bancaires ne sont pas épargnés par les crises (crise asiatique, crise des subprimes…).

Le risque de contrepartie représente le risque de non-remboursement d’un prêt (crise des subprimes : non-remboursement de prêts hypothécaires).

Le risque de ressource (liquidité) lorsque la banque n’arrive pas tenir ses engagements courts termes à cause d’un manque d’actifs détenus. Ce risque intervient aussi en cas de retrait massif de la clientèle pendant les crises de confiances.

Le risque de taux d’intérêt correspond à la différence de taux entre les créances et les dettes. Lorsque le coût des ressources est supérieur au produit perçus sur les emplois. Ce risque est lié à la transformation entre les emplois longs termes et les ressources courts termes (généralement, les banques reçoivent des dépôts à court terme de leurs clients et font des prêts à moyen et long terme).

On peut aussi rajouter le risque commercial, informatique, des marchés financiers, juridique, fiscal, politique, conjoncturel ou d’image. Les groupes bancaires ont des chartes de contrôle et des accords pour limiter ces risques.

Cette augmentation des risques oblige les banques à provisionner des charges qui pèsent sur le résultat des banques (Avec la crise des subprimes, les provisions ont fortement augmenté pour limiter les effets de la crise).

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